vendredi 18 février 2011

LE 2 AVRIL 2011 - GRANDE MANIFESTATION DES HARKIS ET DES PIEDS-NOIRS A NÎMES POUR RECLAMER LA RECONNAISSANCE SELON LES ENGAGEMENTS DE Mr N. SARKOZY


































LA COORDINATION NATIONALE DU MOUVEMENT DE LA RESISTANCE HARKIE PASSE A L'ACTION - APRES QUATRE REFUS DE L'ELYSEE, DEMANDES FAITES PAR ECRIT POUR QU'UNE DELEGATION DE PRESIDENTS ET DE REPRESENTANTS D'ASSOCIATIONS DE LA COORDINATION NATIONALE SOIT RECUE POUR TENTER DE TROUVER DES SOLUTIONS ET METTRE EN OEUVRE UN PROJET DE LOI SUR LA RECONNAISSANCE SELON LES ENGAGEMENTS DE MONSIEUR NICOLAS SARKOZY.
A CE JOUR, LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AVEC SES CONSEILLERS OBSERVENT UN SILENCE ABSOLU A L'EGARD DES HARKIS ET DE LEURS ENFANTS.
L'ETAT FRANCAIS NOUS REFUSE LE DROIT D'ETRE RECONNU PAR UNE LOI REPUBLICAINE. IL Y A EU DES ENGAGEMENTS QUI ONT ETE PRIS EN FAVEUR DE LA COMMUNAUTE HARKIE.
HELAS, ON A UTILISE LA CAUSE HARKIE COMME UN GIBIER ELECTORAL EN 2007 POUR QUE MONSIEUR NICOLAS SARKOZY SOIT ELU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.
EN 2012, LE COUP TORDU NE PASSERA PAS, IL N'AURA PAS LES VOIX DES HARKIS ET LEURS FAMILLES.

MONSIEUR NICOLAS SARKOZY S'Y EST ENGAGE ET AUJOURD'HUI, IL REFUSE DE RESPECTER SES PROPRES ENGAGEMENTS ET SA PAROLE DONNEE.IL A TRAHI TOUS LES FRANCAIS.
IL NOUS A MEPRISE, IL NOUS A HUMILIE EN FAISANT INTERVENIR SA POLICE RACISTE ET XENOPHOBE. SON MINISTRE DE L'INTERIEUR "MONSIEUR BRICE HORTEFEUX" QUI A ETE CONDAMNE DEUX FOIS PAR LA JUSTICE PENALE, CE DERNIER OUTREPASSE LE CADRE LEGALE DE LA CONSTITUTION DE LA Vème REPUBLIQUE, EN TRANSGRESSANT EN PERMANENCE LES REGLES CONSTITUTIONNELLES ET DEMOCRATIQUES.
NOUS REFUSONS D'ETRE TRAITES DE LA SORTE, CELA EST INADMISSIBLE D'ACCEPTER DES MAUVAIS TRAITEMENTS DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE QUE MONSIEUR NICOLAS SARKOZY NOUS A FAIT SUBIR.
LA FRANCE EST EN DANGER ET NOUS DEVONS DEFENDRE NOS INTERETS, LE PEUPLE FRANCAIS DOIT SE RELEVE CONTRE TOUTES LES INJUSTICES ET LES INEGALITES SOCIALES D'UN GOUVERNEMENT CORROMPU, DE VOYOUS ET QUI NE MONTRENT PAS LE BON L'EXEMPLE.
LA CONSTITUTION PREVOIT QUE LE GOUVERNEMENT PEUT ETRE CENSURE, MALHEUREUSEMENT MONSIEUR NICOLAS SARKOZY A UTILISE HABILLEMENT LES MECANISMES CONSTITUTIONNELLES QUE LE GENERAL DE GAULLE A MIS EN PLACE EN 1958 POUR ECRASER ET BAFOUER LES DROITS DES CITOYENS .
SA POLITIQUE EST HYPOCRITE ET MENSONGERE - LORSQUE VOUS AVEZ UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE QUI PRATIQUE LA LANGUE MENSONGERE, CELA DOIT SE TRADUIRE PAR UN VOTE-SANCTION EN 2012.
NOTRE DEVISE DOIT ETRE SOLIDAIRE EN L'ABENCE DE TOUT ACTE OFFICIEL PAR L'ETAT FRANCAIS.
ALORS, DANS CES CONDITIONS, NOUS VOUS DONNONS RENDEZ-VOUS LE 2 AVRIL 2011 POUR LA GRANDE MANIFESTATION A NÎMES AVEC UNE DEMANDE A CE QUE NOTRE DELEGATION SOI RECU.

jeudi 10 février 2011

LE 5 FEVRIER 2011 - LE DROIT DES HARKIS ET LEURS ENFANTS A ETE BAFOUE PAR LA POLICE NATIONALE DANS LE CADRE D'UNE MANIFESTATION LEGALEMENT AUTORISEE


1 - Document officiel - Autorisation de manifestation déclarée légalement, elle est contre-signée par les services de la Préfecture de police de Paris.




















2 - La Place du Président Edouard Herriot a été débaptisée - désormais dans le 7ème Arrondissement de PARIS devant l'Assemblée Nationale - nous avons rebaptisé cette place qui sert de manifestation depuis plus de 21 mois - c'est la place de Harkis.











3 - Zohra Benguerrah est encerclée avec d'important effectif de police - il y en avait une vingtaine de policiers autour d'elle pour l'empêcher d'allumer le barbecue.
C'est une honte.











4 - Plusieurs camions de police sont intervenus pour nous empêcher de manifester pour la reconnaissance - Mr. Nicolas SARKOZY a donné ses instructions de nous faire subir un traitement humiliant et dégradant.











5 - La bagarre a éclaté avec les forces de l'ordre sous un climat très tendu avec les manifestants - Nous avons repris le barbecue avec force.












6 - Les autorités de la Préfecture de police ont fait dépêcher d'important renfort - la police était en difficulté - c'est sans commentaire, les photos parlent d'elles-mêmes.













LES JOURNALISTES DE PRESENT AVEC LES TEMOINS,SE TROUVAIENT SUR LES LIEUX DE LA MANIFESTATION, CES DERNIERS ONT APPORTE LEUR TEMOIGNAGE AVEC PRECISION, NOTAMMENT UN ANCIEN DEPUTE ET DOCTEUR EN DROIT, ET Mme Nicole FERRANDIS.
LIRE L'ARTICLE DE PRESSE PUBLIE DANS TOUTE LA FRANCE, VOUS POUVEZ APPRECIER LE COMPORTEMENT INTOLERABLE DES POLICIERS. UNE PLAINTE A ETE DEPOSEE AVEC LE DECLENCHEMENT D'UNE ENQUETE QUI A ETE DEMANDEE PAR LE SECRETARIAT DE L'ELYSEE.

La Merguez séditieuse

Le 5 Février avec Zohra et Hamid

La merguez, délicieuse saucisse qui ne comporte aucune viande interdite, composée ni de lard ni de cochon. Cette merguez traditionnelle que l’on consomme dans tout le Maghreb et spécialement en Algérie, cette merguez qui a nourri tant et tant de nos concitoyens, cette merguez a été interdite le 5 février par décision des « plus hautes autorités de l’Etat » - enfin si l’on en croit les petits fonctionnaires subalternes qui nous l’ont rapporté.

Le 5 février donc, sur le conseil de mon journal quotidien Présent, le seul que je puisse lire sans vouloir tout casser, je me suis rendu place Edouard Herriot, près de l’Assemblée nationale, pour soutenir nos deux braves enfants de harkis qui essaient désespérément d’obtenir du président de la République qu’il respecte ses engagements en faveur de cette communauté.
Hamid Gouraï et Zohra Benguerrah vivent sur cette place depuis près de deux ans, dans le froid, la pluie, la neige ou le soleil. Ils sont un reproche vivant et permanent à l’égard de ces menteurs professionnels qui peuplent les assemblées et occupent les palais.

Lorsque je suis arrivé, la place était en pleine effervescence. Le charbon d’un barbecue avait été dispersé sur la place Edouard Herriot et l’on peut se demander en quoi un tel désastre pouvait être justifié. Faire cuire des merguez sur un barbecue n’avait jamais été considéré, en tout cas pas avant, ce jour, comme une entreprise de déstabilisation de la République, ni comme un mouvement subversif destiné à la renverser…

En ma qualité d’ancien député et de docteur en droit, j’ai voulu éclairer le mystère de la merguez séditieuse et obtenir des policiers présents, qui formaient un haie d’honneur autour du barbecue et de Zohra, l’explication d’un tel comportement. Pourquoi dans une manifestation non interdite la consommation de merguez n’était pas autorisée ? L’échange s’avéra surréaliste. Ils avaient, paraît-il, reçu l’ordre de s’opposer à la cuisson des merguez devenue, par ordre des plus hautes autorités, une provocation, une activité subversive dangereuse.
Voulant avoir la certitude qu’il s’agissait bien d’un ordre supérieur, j’ai demandé qui avait pu donner un ordre aussi dérisoire. Il me fut répondu que l’on ne savait pas, mais que l’ordre avait été donné par téléphone. Ainsi des fonctionnaires agissaient, non pas en vertu d’un ordre écrit, mais d’un ordre verbal donné par des responsables inconnus gardant un prudent anonymat. C’est Ubu caché derrière Fantomas.

La déclaration de manifestation devant l’Assemblée nationale avait pourtant bien été faite le 27 décembre 2010 et il en avait été accusé réception le 10 janvier 2011.
Aucune interdiction n’ayant été signifiée, la manifestation était à la fois légale et légitime.
Dans toutes les manifestations, que ce soit de la CGT ou de toute autre organisation, les consommations de merguez sont autorisées. Pourquoi seraient-elles interdites justement à ceux qui en sont les consommateurs habituels ? N’est-ce pas, une fois de plus, la manifestation du mépris dans lequel les pouvoirs publics se complaisent à l’égard des rapatriés d’Algérie de toutes confessions ? Mais l’heure approche de leur rendre la monnaie de leur pièce en les renvoyant à une étude plus sérieuse des droits de ceux qui ont combattu pour libérer le territoire français occupé par les nazis et pour préserver l’intégralité du territoire national de 1954 à 1962.

N’est-il pas dérisoire de constater que ceux qui respectent la légalité sont brimés tandis que ceux qui reçoivent les forces de police sous les jets de pierre ou les tirs d’armes de guerre, ne sont jamais poursuivis ou le sont avec si peu de résultat.
On peut tuer, violer, voler, mais surtout pas se nourrir de merguez.
Le rôle de la police n’est pas de réprimer ceux qui respectent la loi mais de poursuivre et d’arrêter ceux qui la violent. Cet après-midi du 5 février, les pouvoirs publics ont démontré le contraire et il ne faut pas s’étonner s’il devient de plus en plus difficile aux citoyens français de croire que la sécurité des biens et des personnes est assurée et de respecter les guignols qui conduisent notre pays à la ruine et au désastre dans une décadence accélérée.

Pierre Descaves, Ancien député, président de France Resistance
article de presse paru dans Présent du Mercredi 9 Février 2011.



Le témoignage de Nicole Ferrandis – Présidente de l’Association des Victimes du 26 mars 1962.

Je suis arrivée en début d’après-midi, et j’ai fait remarquer aux policiers, qui étaient là pour empêcher Zohra d’allumer son barbecue, que je n’avais jamais encore vu des policiers empêcher quelqu’un de faire griller des marrons l’hiver.
- les barbecue sont interdits.
- Pourquoi ? le préfet donne-t-il l’autorisation ? Et pourquoi les marrons grillés ne sont-ils pas interdits ?

Ce n’est pas lui qui lit les demandes.

Pourquoi son personnel donne-t-il l’autorisation, voulez-vous dire qu’à la Préfecture de Paris, ils sont incapables ?
Non, je ne dis pas cela, mais nous avons une hiérarchie, et nous mêmes sommes perdus.
Après avoir fait remarquer qu’ils devraient tous aller dans le 20ème et le 18ème car le travail n’y manque pas pour eux, au lieu de pousser le ridicule à surveiller des merguez, le même policier m’a répondu : « j’ai du travail ». Et il est parti se poster à côté de son chef qui n’avait pas bronché, mais qui faisait vraiment une garde rapprochée auprès de Zohra.
J’avoue ne pas comprendre cet acharnement. En décembre, nous avions un beau feu, au même endroit et qui a duré, les policiers ne se sont jamais arrêtés, ne nous ont rien demandé.
Initiative d’un petit chef ?
Sans doute. Il est plus facile de s’en prendre à ceux qui brandissent un drapeau tricolore qu’à ceux qui s’attaque aux voitures de flics. Ils doivent se sentir plus grands.

Nicole Ferrandis – présidente de l’Association des victimes du 26 mars 1962. Article de presse paru dans Présent du Mercredi 9 Février 2011